Par Michel Fily, le 15 novembre 2017
STEPHEN QUICK est originaire de la région de Bristol – la ville de naissance de Banksy, figure de proue du Street-Art – où il a fait des études d’art (BA Hons Degree Fine Art, University of the West of England, Bristol, 2004) avant de créer son propre atelier, Splintered Studios et de se faire connaitre en filmant son travail sur YouTube (plus d’1 million de vues). Sa renommée est aujourd’hui internationale et ses œuvres sont recherchées par les collectionneurs du monde entier, en Europe, aux États-Unis, en Australie et au Japon…
« Je suis un artiste (peu importe ce que cela signifie) », explique-t-il à ses fans. « Je suis un artiste pop qui aime la culture Pop et j’espère que mon travail reflète cette passion… Mon art représente notre culture contemporaine via le pop art ; j’embrasse ainsi notre nature matérialiste, qui définit souvent ce que nous sommes… Tout au long de ma carrière, j’ai été fasciné par ce qui fait une icône, une célébrité, un héros. Ces figures culturelles contemporaines représentent un idéal, un espoir et un besoin. Elles nous enseignent toutes quelque chose, que ce soit Buffy contre les vampires, qui redéfinit le statut de la femme féministe dans la société actuelle, ou Spider-Man (« avec une grande puissance doit venir une grande responsabilité »)… Nous vivons dans un monde où nos rêves sont dictés par les médias et les célébrités. À travers mon art, j’embrasse la nature matérialiste de nos héros et de nos icônes ».
STEPHEN QUICK est fan de Joss Whedon (réalisateur créateur des séries télévisées Buffy contre les vampires, Angel et Marvel : Les Agents du SHIELD), de Stanley Kubrick, de C215, Warhol, De Kooning, Basquiat…
Il qualifie ses œuvres de « post-modernes », expliquant qu’elles parlent « du monde en dehors du ‘monde de l’Art' », et qu’elles « changent de sens et de valeur selon qui les considère ». « J’emprunte ouvertement des techniques et des styles à l’histoire de l’art, en exhibant ces influences plutôt que de les dissimuler sous ‘l’original’. Je crois que dans l’art, comme pour toute chose, la seule façon de savoir où l’on va est de connaitre où l’on est allé ».
Ses thèmes de prédilection sont les jeux vidéo, les comics, le cinéma, les rocks-stars, la télévision. Il aime à penser que ses œuvres n’ont rien à voir avec lui et ne se prend jamais trop au sérieux.
Parmi ses dernières créations : sa « Pop Girl », un mash-up portrait de Cara Delevingne portant les attributs de Star Wars, Harry Potter, Zelda et… des Cosmocats ; un portrait de Judy Garland en Dorothy du Magicien d’Oz, en train de donner de l’huile à l’homme de fer… qui n’est autre que Iron Man ! ; un surprenant tableau intitulé « Indiana loves Leïa » (ci-dessous) ; ou encore le dernier né des robots de la saga de George Lucas, BB-8, sponsorisé par plusieurs grandes marques internationales…
STEPHEN QUICK participe à de nombreux évènements d’art urbain chaque année au Royaume-Uni et dans le monde. Il sera probablement présent au prochain Upfest, l’un des plus grands événements Street-Art et Graf en Europe, dont la onzième édition aura lieu en juillet 2018, à Bristol.
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